... au normal, au pas normal.
L'enfant pur qui n'est pas encore influencé par le monde des adultes, ne s'inquiète pas devant ces critères arbitraires, élaborés par le mental. Il "est" ce qu'il est. Il n'analyse pas qu'il est pour faire, dire ou ressentir quoi que ce soit, il est spontané, il ne se juge pas ou ne se critique pas même s'il se trompe, il admet son erreur sans se juger.
Lorsque nous nous jugeons ou que nous nous critiquons, nous nous basons nécessairement sur le passé, sur ce qui nous a déjà été appris.
C'est donc l'intellect, avec sa capacité de se souvenir, qui nous mène et qui nous dirige.
Lorsqu'il n'est pas correct « à nos yeux », nous lui donnons l'impression de ne pas l'aimer autant. Il apprend que faire comme les autres veut dire être aimé davantage.
La vie devient très lourde lorsque nous laissons notre mental décider de notre comportement. Nous ne sommes plus maîtres de notre vie, puisque nous avons élu notre mental (éducation, coutumes, etc…) comme notre maître.
Si parfois, nous osons agir selon notre intuition, nos désirs, sans interroger notre mental et que cela s'avère être le contraire de ce que ce dernier croit, nous nous sentons tout de suite coupable.
Du même coup, nous étouffons notre joie de vivre. Plus nous nous accusons, plus nous nous jugeons et plus il devient difficile de laisser notre créativité s'exprimer. Être créatif ne veut pas nécessairement dire "inventer" quelque chose, ça veut dire aussi savoir ce que nous voulons, décider de le faire arriver dans notre vie et de passer à l'action.
C'est en créant que nous nous sentons remplis de bonheur. Par la suite, il n'y a plus ce sentiment de vide à l'intérieur de nous, vide que nous devons combler absolument, peu importe comment.
Quand nous nous laissons diriger plus jeunes, il devient difficile d'avoir confiance en soi et d'oser passer à l'action sans avoir peur des résultats à l'âge adulte. Nous oublions de voir tous les bienfaits à retirer d'une expérience vécue même si le résultat ne s'avère pas ce que nous avions anticipé. Pour être créatifs sans être stressés, nous devons nous ouvrir à tous les résultats possibles, tout en sachant qu'il n'y a pas d'erreurs, qu'il n'y a que des expériences et que nous y apprenons toujours quelque chose de bénéfique. C'est ainsi que nous développons la confiance en tout, en NOUS.
Le jeune enfant (pas encore influencé par le monde des adultes) ne s'inquiète pas de son prochain repas ou du lendemain. Il est comme un oiseau qui veut apprendre le plus vite possible à voler de ses ailes afin de faire ses propres expériences.
Exemple : pour apprendre à marcher, il tombe et se relève maintes fois.
Il n'analyse pas le comment ni le pourquoi. Il est spontané, naturel. Ensuite, l'enfant commence à analyser et à demander "pourquoi" lorsqu'il devient plus conscient du monde mental des adultes et de leur comportement peu naturel. Il est déconcerté, il cherche à comprendre. Alors commencent les peurs en lui, il s'habitue lentement au raisonnement des adultes; il oublie sa spontanéité et sa capacité de risquer sans peurs.
En réalité, aucun être humain n'a de droit spécifique sur un autre. L'enfant ne doit pas croire que ses parents sont responsables de son existence parce qu'ils l'ont mis au monde. Il doit reconnaître que ce fut son choix de revenir s'incarner et qu'il n'est qu'un "hôte" chez eux. Cependant, par la procréation, les parents s'engagent à s'occuper de leur enfant jusqu'à ce que celui-ci puisse subvenir à ses propres besoins.
Il doit y avoir un respect mutuel entre enfants et parents.
Un autre aspect de l'enfance avec lequel nous devons reprendre contact est la capacité de s'exprimer. Le jeune enfant, encore pur, crie, pleure, est pensif, sourit, rit de bon cœur, dit "non" ou "oui" selon ses besoins, il est naturel.
Être naturel est un des aspects qui est le plus étouffé, brimé, contrôlé par les adultes. "Sois beau et tais-toi." Voilà ce que l'enfant perçoit de ses parents très souvent.
Le parent qui sait qu'il a fait au meilleur de lui-même pour son enfant n'a pas à se sentir coupable si l'enfant choisit de pleurer. L'enfant apprendra à se laisser aller, à vivre sa peine et assumera sa décision de pleurer. Il ressentira également qu'il est aimé pareil.
Autrement, on lui enseigne que lorsqu'il a de la peine, il n'a pas le droit de l'exprimer voire même de la ressentir. À la place, il doit soit boire ou manger ou encore se convaincre qu'il est insupportable, qu'il n'est pas correct d'avoir de la peine. Même chose que lorsque l'enfant dit qu'il a peur, on essaie de le convaincre qu'il n'a pas peur, que sa peur n'est pas bien fondée, plutôt que de lui enseigner à accepter cette peur.
Quel monde merveilleux ce serait si tous les adultes pouvaient se sentir à l'aise d'exprimer ce qu'ils sont, de se donner le droit de dire "non" ou "oui" à eux-mêmes ou aux autres au lieu de faire le contraire de ce qu'ils ressentent pour être "corrects" ou "aimés" des autres.
Si l'enfant pouvait donner son opinion, dire qu'il n'est pas d'accord avec ses parents sans se faire clouer le bec ou se faire culpabiliser, il y apprendrait le respect. L'enfant grandit en croyant que son opinion, son idée, ne vaut pas grand chose, qu'il est même mieux de la taire afin d'être aimé davantage. Comment s'attendre à ce que l'enfant respecte ses parents ou le monde des adultes en général? Comment s'attendre, une fois devenu adulte, que cette personne se respecte et s'aime pour ce qu'elle est? Au contraire, cette personne développera plutôt plusieurs aspects d'une personnalité qui vise à plaire aux autres et refoulera ainsi complètement sa propre individualité.
Ainsi sont rassemblés les éléments qui finissent par créer les problèmes de communication, de relation, de poids, les maladies, le stress.
Il est donc impératif, même urgent pour chacun de nous de se prendre en mains; de devenir conscient qu'en s’étouffant, nous avons perdu une clé importante pour notre bonheur et que nous en sommes le seul responsable.
C'est le résultat de notre réaction à l'éducation reçue de nos parents. Nous oublions qu'ils nous ont donné ce qu'ils pouvaient, ce qu'ils savaient, ce qu'ils avaient eux-mêmes reçu de la génération précédente.
Heureusement que maintenant avec l'ère du Verseau, nous sommes entourés d'aide afin de se prendre en main et de retourner au naturel de l'enfant plutôt que de rester dans le normal des adultes. Nos parents n'ont pas eu cette chance. Alors en faisant notre propre transformation, nous les aidons très souvent, sans le rechercher, à faire la leur.
N'attendez plus, décidez aujourd'hui-même de réfléchir sur vous. Vous seul pouvez le faire, aucune autre personne, encore moins la société, ne peut le faire pour vous! Reprenez contact avec votre puissance intérieure! Devenez conscient de votre belle lumière intérieure!
Tout est possible.